حجم الخط + -

La déclaration du leader du Front Polisario, Ibrahim Ghali, affirmant “Je ne suis pas Marocain… et je ne serai pas Marocain”, a suscité de vives réactions. Si elle semble relever de la politique, elle traduit en réalité un aveu implicite d’impuissance après la décision récente du Conseil de sécurité, qui a confirmé sans ambiguïté que l’autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution réaliste au conflit du Sahara.

Ibrahim Ghali semble toujours vivre dans une illusion, croyant que le règlement ne peut se faire sans lui, ou que le Maroc attend son adhésion. Or, la réalité est claire : le Conseil de sécurité a validé la position du Maroc, la légitimité internationale est établie, et les provinces du Sud sont désormais un modèle de stabilité et de prospérité, tandis que les compétences sahraouies représentent pleinement la population locale dans toutes les institutions nationales et internationales et participent activement à l’avenir de la région.

Ibrahim Ghali sait également que reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara signifierait la fin des privilèges et des ressources financières dont il bénéficie grâce au soutien généreux de l’Algérie. Il préfère donc rester un “réfugié politique privilégié” entre hôtels européens et réseaux sociaux, plutôt que d’affronter la réalité.

Ibrahim Ghali n’est pas Marocain aujourd’hui parce qu’il a refusé la vérité, et non parce que le Maroc l’a rejeté, et lorsque sa valeur politique s’éteindra aux yeux des promoteurs de l’illusion à Alger, il découvrira qu’il a perdu à la fois son pays et sa dignité.