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Le président américain Donald Trump a affirmé que les États-Unis sont prêts à lancer de nouvelles frappes militaires répétées contre les installations nucléaires iraniennes, si la situation l’exige, soulignant que Washington ne tolérera aucune menace liée au programme nucléaire de Téhéran.

Cette déclaration intervient après une interview du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, accordée à la chaîne Fox News, dans laquelle il a reconnu que les frappes américaines récentes avaient causé « d’importants dégâts » et que l’Iran n’était pas prêt, pour l’instant, à engager des négociations avec Washington sur son programme nucléaire.

Sur sa plateforme Truth Social, Trump a réagi : « Le ministre Araghchi parle de dommages importants et de sites détruits… C’est exactement ce que nous avons dit, et nous le referons si nécessaire. »

Le 21 juin, des bombardiers américains B-2 ont mené une série de frappes ciblées contre des installations nucléaires majeures à Ispahan, Natanz et Fordow, cette dernière étant enterrée sous une montagne à près d’un kilomètre de profondeur. Ces frappes avaient été précédées par des opérations israéliennes ayant entraîné la mort de hauts responsables militaires iraniens et d’au moins 14 scientifiques nucléaires.

Trump a qualifié l’opération d’« anéantissement total » des capacités nucléaires de l’Iran, ajoutant que les dégâts les plus importants se trouvaient sous terre. Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré de son côté que « le programme nucléaire iranien est désormais enseveli sous ses propres décombres », accusant les sceptiques de vouloir minimiser le succès de l’administration actuelle.

Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a révélé que l’opération avait duré 18 heures et impliqué le largage de 14 bombes anti-bunker, causant de lourds dommages à l’infrastructure nucléaire iranienne.

L’Autorité israélienne de l’énergie atomique a de son côté affirmé que le site de Fordow est devenu « inutilisable », ajoutant que le programme nucléaire iranien a été sérieusement retardé pour plusieurs années. Des responsables américains et israéliens ont également indiqué que l’Iran n’avait pas pu transférer son stock d’uranium enrichi avant les frappes, et que les centrifugeuses de Natanz et Fordow avaient été complètement détruites.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a qualifié les dégâts de « considérables », soulignant que l’Iran aura du mal à relancer son programme au même rythme qu’auparavant.

Enfin, la porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly, a salué les frappes, affirmant que « le monde est aujourd’hui plus sûr » grâce au « leadership ferme et courageux » du président Trump face aux menaces nucléaires.