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Dans un contexte de tensions régionales et de choix politiques erronés, le système algérien continue de promouvoir un discours illusoire, liant la souveraineté à la confrontation avec des « ennemis extérieurs » fictifs, tandis que le niveau de vie du citoyen algérien se détériore et que ses droits sociaux s’érodent.

Le régime consacre ses ressources à des conflits extérieurs, notamment la question du Sahara marocain, au lieu d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens, aggravant ainsi leurs difficultés à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

🔹 L’abrogation de l’accord de 1968 en France

Le dernier signe de cette détérioration est l’abrogation par le Parlement français de l’accord de 1968, qui accordait aux Algériens des privilèges spécifiques pour la résidence et le travail en France. Cette décision est intervenue après un vote serré en faveur d’une proposition du Rassemblement national d’extrême droite, soutenue par certains députés des partis Les Républicains et Horizons, tandis que le gouvernement français et les groupes de gauche s’y sont opposés.

Le vote a été adopté par une seule voix d’écart : 185 contre 184, soulignant la sensibilité du dossier et les conséquences pour des centaines de milliers d’Algériens résidant en France. Cette décision révèle le échec de la diplomatie algérienne à protéger les intérêts de ses citoyens à l’étranger, après des années de tensions et de positions hostiles envers Paris.

🔹 Dilapidation des ressources et priorité aux symboles

Le système algérien concentre ses efforts sur le financement des séparatistes et des affaires symboliques en Afrique et en Amérique latine, tandis que les citoyens subissent l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et le manque de justice sociale. Ces politiques ont transformé des enjeux stratégiques, tels que le Sahara marocain et les relations avec la France, en outils de pouvoir et de contrôle, au lieu de servir l’intérêt national.

🔹 Le citoyen algérien paie le prix fort

À l’intérieur du pays, les citoyens souffrent de la détérioration des services publics et des restrictions des libertés, et à l’étranger, ils perdent progressivement des privilèges historiques qui atténuaient leurs difficultés économiques. L’abrogation de l’accord de 1968 démontre que le discours de la « souveraineté nationale » ne compense pas l’échec du système algérien à protéger les intérêts du peuple.

La question essentielle demeure : jusqu’à quand le système algérien continuera-t-il à épuiser les ressources du peuple dans des conflits perdus d’avance ? L’avenir exige une prise de conscience collective et une réorientation de l’État vers des priorités servant les citoyens, et non les généraux.