Le journaliste algérien Saad Bouakba, l’une des figures emblématiques de la presse nationale, a été placé ce jeudi en détention provisoire, accusé d’avoir porté atteinte aux symboles de la Révolution algérienne et diffusé de fausses informations.
Selon des sources médiatiques, la décision de détention a été prononcée par le tribunal de « Bir Mourad Raïs », à la suite d’une plainte déposée par l’une des filles de l’ancien président algérien Ahmed Ben Bella, premier chef de l’État indépendant de 1963 à 1965.
Le journaliste est accusé d’avoir tenu des propos présumés portant atteinte aux figures de la Révolution et aux symboles de l’État, après avoir affirmé dans une interview que certains dirigeants de la révolution « avaient partagé les fonds du Front de libération nationale de manière illégale ».
Les informations disponibles indiquent que l’interview a été réalisée pour une petite web TV et n’a pas été publiée dans son intégralité sur des plateformes accessibles au public, ce qui rend toute vérification indépendante du contenu difficile. Toutefois, les extraits disponibles montrent que le ton employé dans certaines parties de l’entretien était en réalité élogieux à l’égard d’Ahmed Ben Bella, renversé lors d’un coup d’État en 1965.



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