Dans un développement diplomatique inattendu, Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, a annoncé qu’il s’attendait à la conclusion d’un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie d’ici soixante jours, une déclaration qualifiée de surprenante et porteuse d’espoir pour l’avenir des relations entre les deux pays voisins.

Cette révélation a été faite lors d’une interview accordée à l’émission « 60 Minutes », diffusée sur la chaîne américaine CBS, au cours de laquelle Witkoff a évoqué les efforts diplomatiques intenses menés par son équipe pour apaiser plusieurs foyers de tension au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
« Nous travaillons actuellement sur le dossier algérien et marocain… et je pense qu’il y aura un accord de paix entre eux dans les soixante prochains jours », a déclaré le diplomate américain.

Il s’agit de la première indication publique d’une éventuelle initiative diplomatique américaine visant à mettre fin aux tensions persistantes entre Rabat et Alger, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en août 2021 à la suite de profondes divergences politiques et sécuritaires.

Selon plusieurs observateurs, l’implication directe de Washington pourrait représenter une réelle opportunité pour restaurer la confiance entre les deux capitales, notamment face aux défis régionaux communs liés à la sécurité, à l’énergie et au développement en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

Cette dynamique, si elle se confirme, s’inscrirait dans la nouvelle stratégie américaine visant à renforcer la stabilité régionale et à redéfinir les alliances au sein du monde arabe sur la base d’une coopération économique et sécuritaire renouvelée.

Les prochaines semaines devraient ainsi être marquées par une série d’initiatives et de contacts diplomatiques sous supervision américaine, tandis que de nombreux analystes espèrent voir émerger une nouvelle ère de réconciliation maghrébine, après des années de rupture et d’immobilisme politique.