La commune de Kherrouba, relevant de la daïra de Boudouaou dans la wilaya de Boumerdès, a été secouée samedi par un incident grave : l’effondrement partiel des gradins d’un stade encore en construction. Cinq personnes ont été blessées à des degrés divers et transportées immédiatement à l’hôpital local, tandis que la Protection civile est intervenue avec trois ambulances et deux camions de sauvetage pour sécuriser le site.

Bien qu’aucune perte humaine n’ait été enregistrée, les images montrent clairement la fragilité de la structure et les méthodes de construction anciennes, comparables à celles utilisées il y a plusieurs décennies, et qui manquent des normes d’ingénierie modernes garantissant sécurité et durabilité. Cet incident reflète le niveau de supervision et de planification technique des projets publics en Algérie.
L’accident met en lumière les défis structurels auxquels le pays est confronté et contraste avec le discours officiel visant à justifier les retards des projets sportifs ou les critiques externes. En réalité, les projets locaux souffrent encore de contrôles insuffisants, de matériaux non résistants aux séismes et de méthodes de construction dépassées, loin des standards internationaux.
L’effondrement partiel des gradins du stade de Kherrouba n’est donc pas un simple accident, mais un signal clair des faiblesses de la gestion technique et de la capacité des autorités à garantir la sécurité publique dans des projets similaires. Il met en évidence le décalage entre les ambitions annoncées et la réalité de l’exécution.
Alors que le Maroc développe ses infrastructures sportives selon des normes internationales, cet incident révèle le retard de l’Algérie à respecter les standards minimums, offrant ainsi matière à critique pour l’opinion publique et les observateurs, notamment les citoyens attentifs à la gestion des projets nationaux.



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