Le régime militaire algérien vient d’essuyer une nouvelle humiliation diplomatique. La Mauritanie a rejeté catégoriquement la demande du Polisario d’ouvrir une prétendue « ambassade » à Nouakchott, infligeant ainsi une leçon de réalisme et de souveraineté à un mouvement séparatiste en perte totale de crédibilité.

Cette décision ferme reflète la cohérence de la politique mauritanienne, fondée sur la neutralité pragmatique et la préservation de la stabilité régionale. Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a choisi la raison : il n’est pas question pour son pays de reconnaître une entité sans légitimité internationale, téléguidée depuis Alger depuis près d’un demi-siècle.

Un revers cuisant pour Alger

Ce refus représente un revers direct pour la diplomatie algérienne, qui tente désespérément de maintenir en vie le projet séparatiste du Polisario.
Mais la réalité est implacable : le monde entier reconnaît aujourd’hui que le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue la seule solution politique réaliste et durable. La résolution 2797 du Conseil de sécurité a consacré cette orientation, marginalisant davantage le Polisario et ses parrains militaires.

Nouakchott choisit la lucidité et la paix

En rejetant la demande du Polisario, la Mauritanie envoie un signal fort : elle refuse de se laisser entraîner dans une impasse idéologique héritée du passé.
Les autorités mauritaniennes n’ont pas oublié les années de déstabilisation et les menaces contre leur sécurité nationale orchestrées par le front dans les années 1970. Aujourd’hui, elles privilégient la coopération régionale, la sécurité au Sahel et le développement partagé avec le Maroc.

Le mirage de Tindouf

Dans les camps de Tindouf, le désespoir domine. Les populations séquestrées vivent dans des conditions misérables, tandis que leurs dirigeants continuent d’alimenter un discours anachronique, déconnecté des réalités.
Sous la tutelle de l’armée algérienne, le Polisario n’existe plus que dans la rhétorique de ses chefs, incapables d’accepter que leur projet s’effondre face à la dynamique marocaine.

Un isolement diplomatique grandissant

Ce nouvel échec illustre l’impasse stratégique dans laquelle s’enfonce Alger, incapable de convaincre même ses voisins immédiats.
Pendant que le Maroc renforce ses alliances africaines et internationales, l’Algérie s’isole, prisonnière de son obsession anti-marocaine et d’une diplomatie qui tourne à vide.