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Les États-Unis annoncent leur retrait de l’UNESCO

Le ministère américain des Affaires étrangères, par la voix de sa porte-parole Tammy Bruce, a annoncé le retrait des États-Unis de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Tammy Bruce a expliqué ce mardi que la poursuite de l’adhésion des États-Unis à l’organisation ne sert plus les intérêts du pays, soulignant que l’UNESCO se concentre excessivement sur des objectifs sociaux et culturels à tendance partisane, en s’appuyant sur un agenda mondial de développement durable en contradiction avec la politique « America First » suivie par Washington.

Conformément à l’article 2 (6) de la constitution de l’UNESCO, ce retrait prendra effet à partir du 31 décembre 2026, et les États-Unis resteront membres à part entière jusqu’à cette date.

Plus tôt dans la journée, la Maison-Blanche avait annoncé que le président Donald Trump avait officiellement décidé de retirer les États-Unis de l’UNESCO, à la suite d’une révision de 90 jours portant sur la présence américaine au sein de l’organisation, avec un accent particulier sur la recherche d’éventuels « sentiments antisémites ou anti-israéliens » au sein de l’UNESCO.

La porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, Anna Kelly, a déclaré au journal « New York Post » que l’administration Trump avait soulevé des objections aux politiques de l’UNESCO en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, ainsi qu’à son biais prononcé en faveur des Palestiniens et de la Chine.

Anna Kelly a ajouté que le président Trump avait décidé de se retirer de l’UNESCO, qu’il jugeait soutenant des causes culturelles et sociales extrêmes et divisives, totalement incompatibles avec les politiques approuvées par les Américains lors des élections de novembre dernier.

Elle a souligné que l’UNESCO utilise son conseil exécutif pour imposer des mesures considérées comme hostiles à Israël et aux Juifs, notamment en classant des lieux sacrés juifs comme patrimoine mondial palestinien, en employant fréquemment des termes décrivant la Palestine comme « occupée » par Israël, tout en condamnant uniquement l’État hébreu dans son conflit avec le Hamas, sans critiquer le régime brutal du groupe terroriste dans la bande de Gaza.

Par ailleurs, Anna Kelly a mentionné que la Chine, deuxième plus grand financeur de l’UNESCO, exploite son influence dans l’organisation pour promouvoir des normes mondiales servant ses propres intérêts, rappelant que des responsables chinois occupent des postes clés, notamment le directeur général adjoint Xing Chu.

Il convient de rappeler que Donald Trump avait déjà ordonné en 2017 le retrait des États-Unis de l’UNESCO, invoquant alors, comme aujourd’hui, un « parti pris anti-israélien », selon le journal.

Ce retrait n’est pas inédit : les États-Unis s’étaient déjà retirés de l’UNESCO en 1983 sous la présidence de Ronald Reagan, qui estimait que l’organisation adoptait une position hostile à la société libre, notamment au marché libre et à la liberté de la presse, tout en affichant une expansion budgétaire incontrôlée.

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